La Grande Vague ou la mémoire de l’eau salée

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Projet soutenu par Franck Pinon et porté par l’association Les Passeurs de Lettres.

Exposition itinérante présentée dans quarte lieux en France :

La Tonnellerie de Brouage, le Centre Culturel Canadien à Paris,

les Muséales de Tourouvre et le Grenier à sel de Honfleur en Normandie. Par la suite dans cinq lieux au Québec : Bibliothèque et Archives Nationales du Québec à Montréal. Musée régional de Sept-Îles, Musée d’art contemporain de Baie-St-Paul, le Centre Nationale d’expositions de Jonquière et le Musée des beaux arts de Sherbrooke.

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L’année 2008 aura été, pour Marc Lincourt, une occasion circonstanciée pour marier le chiffre à la lettre. 400 ans se sont écoulés depuis que Samuel de Champlain a quitté les blanches salines de Brouage pour la blanche cérémonie des hivers de la Nouvelle France. Sa quête des origines l’a amené à exprimer ce grand voyage originel dans le langage de l’espace-temps. Ce livre, comme l’exposition qu’elle évoque, illustre le cheminement de Marc Lincourt qui, de père en arrière-grand-père, est remonté dans le temps pour découvrir ses racines, tout en illustrant ce cheminement dans l’espace pour retrouver l’origine de son pays. L’émouvante intimité qui se love dans l’archéologie familiale que retrace son propos ne nourrit-elle pas un constat de familiarité et, partant, un désir de rapprochement entre Brouageais et Québécois ? Cette œuvre est l’arrière-scène d’un spectacle que chaque visiteur pourra en effet animer de sa propre mémoire, individuelle, familiale ou nationale.

La Grande vague ou La mémoire de l’eau salée constitue une œuvre qui est en quelque sorte une synthèse de la démarche de Marc Lincourt. L’escalier sémantique lettre-mot-phrase-discours s’y retrouve, comme s’y manifestent la recherche des origines (dans le temps) et des racines (dans l’espace), la traversée des siècles et des espaces continentaux et, de ce fait, la persistance de la mémoire. Une œuvre qui est à la fois départ et arrivée et, entre les deux, une Grande vague qui a apporté en terre d’Amérique son souvenir de sel, fait de finesse, de sueur et de larmes. C’est l’occasion de lire les beaux poèmes de Roland Jomphe, De l’eau salée dans les veines, qui, sans le savoir, confirmait le propos de Marc Lincourt.

Henri Dorion, Québec.

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Crédits photos : Barbara Laborde, Robert Wagenhoffer, Camille-Amélie M.M. Koziej Lévesque.

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